Soeur Ligy Payyappilly de l’Inde

Je suis venu jeter un feu sur la terre, et qu’ai-je à désirer, s’il est déjà allumé? (Luc 12, 49)

Le plus grand désir du Seigneur est que le feu de l’amour couvre la Terre, que chaque homme atteigne la bonne nouvelle de l’Évangile et que les gens unanimement adorent le Créateur. Qu’ils se réjouissent et en louant glorifient le Père qui a préparé la délivrance de l’esclavage du mal, de la mort, de la maladie, du vide, de désenchantement, du péché.

Dieu donne à chaque homme des talents et des tâches spéciales pour qu’ils fassent des disciples de toutes les nations, alors une tâche principale de chaque chrétien c’est la prédication de l’évangile selon ses talents.

Soeur Ligy Payyappilly a pris au sérieux les mots de Jésus, c’est pourquoi elle est venue de l’Inde pour aider le peuple ukrainien, pour donner le feu de l’amour au coeurs glacés par le communisme.

Il y a 15 ans, qu’elle travaille à Pavshino avec 13 autres soeurs. Beaucoup de personnes y viennent pour obtenir une guérison.

Au dimanche de la Joie pendant l’Avent de 2015 soeur Ligy est venu à Budapest (Káposztásmegyer), à la paroisse de Sainte Trinité pour donner une retraite spirituelle de trois jours.

Le témoignage personnel de soeur Ligy

La soeur a reçu la tâche de Dieu de faire connaître aux gens le désir du Seigneur de vivre dans le coeur des gens par la Sainte Communion. Elle a été apporté ce message à l’Ukraine et maintenant à Budapest.

« Je suis venue de Kerala. C’est une province catholique de l’Inde. Je suis le membre de la communauté française de Saint Joseph de Saint Marc. A l’époque notre famille habitait non loin de monastère de cette communauté à l’Inde. Une de mes soeurs aînées est devenue le membre de l’ordre. Chaque fois quand elle nous a visité, j’ai porté au peu son vêtement. Je faisait mes études dans une école catholique, mes professeurs étaient les carmélites. J’ai connu ces deux ordres. J’ai considéré que dans l’ordre de ma soeur il y a plus de joies, plus de liberté, c’est pourquoi à l’âge de 15 ans j’ai choisi cet ordre. Dans notre monastère nous avons chaque jour une heure de l’adoration, et puis on commence à travailler. Si ne le faisons pas, notre service ne soit que le travail. Il faut prendre l’amour de Jésus pour être capable de servir les autres.

 

Je suis arrivée en Ukraine en 1999. Auparavant je n’étais jamais à l’étranger. Je ne connais ni le pays, ni la langue. J’étais complètement confus. J’y suis venue à l’intention de notre abbesse. Elle aime beaucoup l’Ukraine. Elle a dit : « La terre ukrainienne est arrosée par le sang des souffrants ». Alors quand l’Ukraine est devenue indépendente, elle voulait y envoyer quelques soeurs.

Je n’aimait ni le pays, ni le peuple ukrainien parce que j’ai toujours le comparé avec ma Patrie. Il y avait beaucoup de diversités, par exemple le climat. A l’Inde il fait toujours chaud, tout de même les femmes portent des robes longues. Ici les filles portent des robes provocantes. A Kerala c’est une grande honte si quelqu’un ne va pas à la messe du dimanche.

Dans les églises de Kiev je n’ai vu que les personnes âgées. Les femmes indiennes ne fument pas et ne boivent pas d’alcool. J’étais choquée par l’égoïsme. J’ai pensé : si je reste, je deviendrais folle. Je devais rester ici 5 ans, j’ai commencé faire mes études à l’université. Mais Dieu avait les autres plans quant à moi. Je suis devenue malade. J’ai eu des gros maux à la tête. Les médecins ne pouvaient pas établir le diagnostic. J’avais l’inflammation de la colonne vertébrale. Huit fois ont retiré du pus, mais tout de même j’avais les maux à la tête. Un peu plus tard je ne pouvais pas marcher. J’ai perdu du poids, je n’avais pas d’appétit. Les médecins ont cru que je suis une fille tsigane qui a une maladie vénérienne. C’était très ridicule pour moi. Quand on a découvrit que je suis une religieuse et que je vis dans la pureté, on a dit que je pourrais obtenir la maladie vénérienne par d’autres moyens. Alors je demandais à Dieu d’être plutôt cancéreuse qu’avoir une telle maladie honteuse. Le lendemain les médecins ont dit qu’ils ne connaient pas mon maladie, mias je vais bientôt mourir.

Mon dernier souhait était mourir à l’Inde, alors on m’a envoyé dans ma Patrie. Je ne pouvais pas bouger mes membres, mais je pouvais parler et penser. Enfin on a découvert que j’ai une méningite avancée. La science médicale a été incapable de gérer la maladie dans cette étape.

Le médecin hindou a dit : Si ton Dieu veut que tu vives, tu guériras, mais médicalement c’est impossible. Je prenais des médicaments pendant trois mois, mais je ne me sentais pas bien. Tout à coup j’ai entendu la voix de Dieu : Comment pouvais-tu penser négativement sur les ukrainiens ? Tu penses que tu es mieux que les ukrainiens ? Si tu aurais eu né en Ukraine tu ne te comporterai différemment ? Tu es mieux parce que tu es indienne ? Je voudrais te voir là–bas et puisque tu ne le voulais pas, donc je t’ai rappelé.

Avant je n’ai jamais entendu la voix de Dieu. Immédiatement , j’ai demandé pardon, et j’ai demandé la guérison. Je l’ai promis que je suis prête d’aller en Ukraine. Après cet événement j’ai commencé à guérir rapidement. Quand j’ai guéri, j’ai commencé à douter de ma promesse : peut-être ce n’était qu’une fiction. C’est pourquoi j’ai fait un autre test.

J’ai attendu mon abbesse française à l’Inde quand j’ai dit à Dieu: si Tu vraiment veux que je voyage en Ukraine, alors je veux entendre ça de mon abbesse. Je veux que ses premiers mots soient liés avec mon voyage!

 

Quand elle est arrivée, je me cachais dans la chapelle, j’ai parlé avec le Seigneur. Quand je levais les yeux, elle était devant moi, elle a mis sa main sur mon épaule et avec sourire spéciale elle m’a dit: Soeur Ligy, mon coeur dicte que tu dois se rendre à l’Ukraine. Seulement après ces mots elle a demandé comment va ma santé. C’était le signal de Dieu. Donc il n’y avait aucune doute: je dois partir.

Quand je suis arrivée pour la deuxième fois, je l’aimais, le pays et le peuple. Tout le monde m’aimait et m’a accepté. Alors, quand mon coeur s’est changé et j’ai accepté l’Ukraine, les Ukrainiens m’ont aussi accepté. Même le temps ne m’a perturbé. Les repas ukrainiens se diffèrent des repas de l’Inde, mais j’ai commencé à aimer le lard. Je n’apprenais pas la langue ukrainienne, mais Dieu m’a fait un don des langues et maintenant je comprends et je parle ukrainien.

Je ne savais pas comment réaliser le plan de Dieu. Chaque jour je passais dix heures devant le Saint-Sacrement avec seule question: que dois-je faire?

Enfin j’ai reçu trois signaux. D’abord une femme en pleurant est venue chez moi et m’a demandé de prier pour elle. Elle ne m’a connait pas tout de même elle m’a cherché selon mon nom. Je ne lui ai rien demandé, nous sommes allés à la chapelle, et j’ai prié pour elle. Ensuite j’ai su qu’elle voulait s’empoisonner. Mais cependant elle a entendu une voix qui lui a dit de me contacter et demander ma prière.

Deuxièmement un homme fidèle pendant une retraite spirituelle a vu mon nom, et puis il m’a cherché et il m’a demandé de tenir les retraites spirituelles.

Troisièmement un homme très malade m’a cherché pour m’a demander de prier pour sa guérison. Je ne me considérais pas capable de guérir un patient mourant, tout simplement j’ai offert à Dieu cette situation: si cet homme guérit, alors le Seigneur veut probablement m’utiliser dans cette service. Et depuis ce temps-là je travaille dans ces trois domaines: je prie pour la guérison, pour la résolution des problèmes familiaux, et je tiens des retraites spirituelles.

Tous les malades de l’hôpital d’Uzhgorod sont envoyés chez nous. Environ 90 personnes sont guéries du dernier stade du cancer. Beaucoup de couples infertiles viennent parce qu’ils veulent avoir un bébé.

 

Chaque jour des centaines de personnes me cherchent. Parfois 600 personnes par jour, alors il fallait limiter le nombre par le préinscription. Le week-end nous allons dans les autres villes pour y servir. Je suis juste un outil que Dieu utilise. J’envoie tous à la confession. Et puis ils peuvent aller chez nous, de tel moyen je voudrais accomplir la tâche que le Seigneur m’a confié.

Expériences communautaires

Marika Dyekiss, le chef de Caritas de Kaposztasmegyer a raconté comment elle a fait connaissance avec la soeur: „Kinga, la fille du couple Nobilis il y a 20 ans qu’elle est allée en Transcarpathie pour travailler. Quand elle est revenue pour la première fois, elle a demandé de soutenir l’école hongroise de Huszt. Nous avons commencé d’aider les transcarpathiens. Nelli Kvascsuk, un professeur de l’école hongroise de Huszt qui est une mère de cinq enfants, plus tard a fondé une maison d’enfants. Parmi leurs enfants András est devenu prêtre et Anna est devenue une religieuse dans l’ordre de soeur Ligy. Quand nous avons connait la famille Kvascsuk Anna avait cinq ans. Ainsi nous avons vu sa vie jusqu’aux voeux. Plusieurs fois nous avons visité leur maison à Pavshino où nous avons santi la présence de Dieu.

La construction de chalet de la communauté monastique a commencé il y a plusieurs années et nous avons attendu le moment quand nous pouvons y aller avec notre communauté pour quelques jours. Nous voudrons y aller au printemps, mais soeur Ligy ne le recommendait pas à cause de la guerre. Elle a offert qu’elles viennent chez nous. C’était pour moi une grande joie!

La retraite spirituelle était pour moi un événement décisive! Elle a montré par des mots simples que nous vivons notre foi comme les menteurs, quand nous avons beaucoup de possibilités de vivre dans la joie, sans tensions.

Pendant trois jours nous avons beaucoup d’expériences. Samedi matin nous avons commencé le jour par une méditation. Cette méditation a touché le plus profondément Jutka Papp: „Pour moi le plus mémorable était la demi-heure quand on nous a demandé de ne bouger pas pendant trente minutes. D’abord je ne le voulait pas, mais ensuite j’ai réussi: j’étais immobile pendant demi-heure, et je me sentais facile, comme si je flottais. J’ai sentais la présence de Saint-Esprit.

Pendant la retraite spirituelle nous avons eu chaque jour une messe et une adoration. Il y avait quelques soeurs qui faisaient de la musique avec les instruments électriques. Soeur Erika jouait de la batterie, son amie soeur Christine jouait de la guitare et soeur Laura chantait. Elle chantait même en hongrois. Selon Jenci Harnos, elles ont la capacité de faire une atmosphère céleste spéciale.

Mère de Jenci: Mon fils m’a dit qu’il est mieux choisir la retraite spirituelle que la fête de Noël de notre entreprise. Elle avait raison. Même la présentation de la soeur était extraordinaire. Le lendemain leur glorification était merveilleuse. La méditation et la conférence m’attaché beaucoup. Je me sentais que je ne veux manquer aucun moment.

Soeur Ligy m’a confirmé dans quelques choses, par exemple que nous ne devons pas spécifiquement formuler ce que nous demandons au Seigneur, parce qu’Il le sait mieux. Elle parlait de nouvelle manière de textes bibliques et des corrélations. Le plus particulier était le moment quand elle a lié sa vie à la Parole. Elle a comparé Joseph de l’Ancien et de Nouveau Testament. Elle a présenté l’essence de la prière „Que ta volonté soit faite » à travers ces deux personnage. Ce n’est pas une prière de l’homme qui accepte toutes les choses mauvaises, mais qui cherche la volonté de Dieu dans chaque situation de sa vie. Nous avons besoin de bénédiction pour que nous fassions la volonté de Dieu. Si nous appuyons sur Lui, Il nous emmène sur son chemin. Nous ne devons pas comprendre chaque fois cette route.

Nous devons prier pour ça. Comme les Cieux sont est loin de la Terre, tellement l’homme est loin de Dieu. Nous devons prier pour comprendre la volonté de Dieu dans notre vie ».

Au moment de la conception de Jésus Joseph et Marie ont été engagés. Quand Joseph a vu que Marie était enceinte, il ne savait rien que selon la loi sa fiancée doit être lapider. Cette situation était incompréhensible pour lui, mais il n’a pas couru chez ses amis pour demander des conseils, il a d’abord demandé Dieu ce qu’il doit faire. Dieu a lui dit la vérité dans un rêve. Il a demandé et il a attendu la réponse. C’est la prière.

Joseph de l’Ancien Testament a aussi reçu les déclarations de Dieu dans les rêves. Il avait un vie difficile, il souffrait beaucoup, mais il n’a jamais demandé à Dieu « pourquoi? » Il avait confiance en Dieu et il priait pour être capable de glorifier Dieu dans chaque situation de la vie. Nous savons que pendant la grande famine ses frères sont venus en Egypte et ainsi Israël était fui. C’était la volonté de Dieu et il l’a réalisé. Nous voyons que Dieu parlait avec deux Joseph par les rêves. Si nous demandons les conseils aux gens, ils auront les conseils pour nous. Si nous parlons avec Dieu, alors c’est Lui, qui nous donnera le conseil. Choisissons le dernier, qui est en fait la prière. Cette vérité était un grand découvert pour nous.

Édité par Bobákné Dobos Eszter

Source de (en plus la participation personnelle) : phonogrammes de Farkas Géza, et le reportage de Hámori Kinga dans le radio Kossuth.

Soeur Ligy Payyappilly de l’Inde